Page:Anonyme - Printemps parfumé.djvu/72

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de joie. La journée lui parut lente, au gré de son désir, Enfin l’heure du dîner vint. Il mangea, retourna dans sa chambre, s’habilla en jeune fille, se glissa dehors, alla trouver la vieille femme et lui demanda de le conduire auprès de Tchoun-Hyang.

Il fut fait ainsi.

Ils arrivèrent bientôt à la demeure de la jeune fille. Là I-Toreng pria la vieille femme de le laisser, et il entra seul.

Tchoun-Hyang l’accueillit avec empressement, remerciant la prétendue amie de la peine qu’elle avait daigné prendre. Puis elle la conduisit auprès de sa mère et la présenta comme l’amie dont elle avait parlé. Ensuite elle ramena I-Toreng dans sa chambre.

« Ah ! quelle magnifique lune, — dit la jeune fille, — voulez-vous que