Page:Anonyme - Printemps parfumé.djvu/73

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nous nous promenions quelques moments dans le jardin ?

— Avec joie, » fit I-Toreng.

Ils sortirent et se promenèrent jusqu’à l’endroit où I-Toreng avait vu Tchoun-Hyang se balançer, le premier jour de leur rencontre.

« Ah ! une balançoire — s’exclama-t-il, — voulez-vous que nous nous balançions ? »

Tchoun-Hyang accepta avec plaisir. Ils se balancèrent donc et I-Toreng dit :

« Je regrette beaucoup que vous ne soyez pas un jeune homme, car, si vous l’étiez, je vous aimerais infiniment et nous nous épouserions.

— Je pense comme vous, — répondit Tchoun-Hyang ; — moi aussi, je souhaiterais que vous soyez jeune homme pour vous épouser.