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raoul de cambrai

Ibert. Voy. Ybert.

Ireçon, seigneurie d’Herbert, l’un des fils d’Herbert de Vermandois, 2029, 2943, 3337. Hirson (Aisne, arr. de Vervins) était, à l’époque de la rédaction de notre chanson, le siège d’une châtellenie relevant des seigneurs de Guise.


Jaque (saint), 1763, 3496, 8305. Saint Jacques le Majeur, dont le tombeau à Santiago de Compostelle était des plus fréquentés par les pèlerins.

Jenan de Paris, pris par Bernier, 4242.

Jehan, cil tint la terre de Pontiu et de Ham, 2736 ; tué par Raoul de Cambrai, 2757, 3234. Antérieurement au règne de Philippe-Auguste, on ne connaît qu’un seul comte de Ponthieu du nom de Jean, c’est Jean Ier qui gouverna ce pays de 1147 à 1191 ; il n’a pu, par conséquent, figurer dans les anciennes rédactions de Raoul.

Joifroi, 1693.

Joifroi de Lavardin, 60, 109.

Joifroi de Pierelée, 4187, 4190.

Joifroi de Roiche-Angliere, 5056, 5115.

Joifroi l’Angevin, otage donné par le roi, 754 ; J. le hardi, celui d’Angou, 863, 871, 886, 892, figure dans plusieurs autres chansons, notamment dans Rolant.

Julianne, servante de Biautris, 7352.

Juliien, fils de Bernier, 6616, 6677, 6686, 7070, 7213, 7596, 7604, 7628, 7633, 7720, et passim jusqu’à la fin. Appelé Corsabré par les Sarrazins, 7726, 7727, 7903. Julien devenant comte de Saint-Gilles (v. 8723), cette circonstance semble indiquer que l’auteur de la seconde partie du Raoul connaissait le poème d’Elie de Saint-Gilles, publié dans cette collection par M. G. Raynaud, et dont le héros est présenté comme le fils du comte Julien de Saint-Gilles.

Jupé, dieu sarrazin, 8054, le prototype de cette divinité est Jupiter.


Lanbert (saint), G. 498. Saint Lambert, évêque de Maastricht, tué vers 708.

Lande (la), 8351, les Landes de Gascogne.

Lans (Rancelin, sire de), G. 545. Voyez Lenz.

Lavardin (Joifroi de), 60, 109, Lavardin (Loir-et-Cher, arr. de Vendôme, canton de Montoire), et non pas Lavardin (Sarthe), qui, au moyen âge, était appelé Tussé. L’idée de rattacher la famille mancelle des Lavardin aux comtes plus ou moins fabuleux de Cambrai se trouve à la fois dans notre chanson et dans celle des Lorrains, qui mentionne Milon de Lavardin, seigneur du Vexin, comme époux de la fille du comte Huon de Cambrai. Toutefois, ni ce nom de Milon ni celui de Geoffroi ne paraissent avoir été autrement en honneur dans la famille de Lavardin, sur les premiers degrés de laquelle les