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RONDEAUX
XXXI[1]
Messinot
’est[2] par[3] vous que tant fort soupire,
Tousjours[4] m’enpire ;
À vostre advis faictes vous bien,
Que[5] tant plus je vous veulx de bien,
Et sur ma foy vous m’estes pire ?
A ! ma dame, si grief martire
Ame ne tire
Que moy, don ne puis mès en rien :
C’est par vous [que tant fort soupire.]
Vostre beaulté vint de grant tire
A mon œil dire,
Qui[6] fist mon cueur devenir sien :
Il le voulut, si[7] meurt, et[8] bien
Je ne lui puis aider ne[9] nuyre :
C’est par vous [que tant fort soupire.]
- ↑ XXXI. Ce rondeau se trouve aussi dans les mss. fr. 1719, fol. 124. vo, et 24314 (à la fin), de la Bibl. nat. ; il a été imprimé dans les Lunettes (éd. 1539) et publié dans Charles d’Orléans, II, 266.
- ↑ Ms. fr. 24314 Car.
- ↑ Ms. fr. 1719 pour.
- ↑ Ms. fr. 1719 Tant fort.
- ↑ Ms. fr. 9223 Car.
- ↑ Ms. fr. 1719 Quil ; Ms. fr. 24314, Lunettes et Ch. d’O. Que.
- ↑ Ch. d’O. sil.
- ↑ Ms. fr. 1719 sy siet il.
- ↑ Ch. d’O. ou.