Vous en parlez[1], et je m’en tais ;
J’en ay le dueil, [et vous la joye,
J’en ay la guerre, et vous la paiz.]
Vous vous bangnez, et je me noye,
Vous vous faictez, je me deffais,
Vous me blasmez, dont ne[2] puis mais,
Vous ne voulez, que g’y pourvoye ;
J’en ay le dueil, [et vous la joye,
J’en ay la guerre, et vous la paiz,
J’en cours, et vous allez en paiz,
J’en ay courroux, qui vous resjoye.]
CXIV
Le Roussellet
eu qu’oncques mès ne vous meffis,
Si durs termes vous me tenez,
Qu’il me semble que mesprenez
Envers moy plus que je ne dis.
Sur mon ame je m’esbays
Quel plaisir a ce vous prenez,
Veu qu’oncques mès [ne vous meffis.]
Conclusion : il m’est advis
Que tellement m’entretenez
Et mon fait si mal comprenez,
Que jamais on ne pourroit pis,
Veu[3] [qu’oncques mès ne vous meffis.]