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INTRODUCTION HISTORIQUE

décider les questions ordinaires (il en donne un exemple). Enfin comme depuis le décès de Loysel , arrivé en 1617 , il y a quelques-unes de ces règles qui ont cessé d*etre en usage , j’ai eu soin de marquer ce changement et j’ai renvoyé avec exactitude aux arrêts qui ont établi une nouvelle jurisprudence. » Laurière termine en avertissant le lecteur que lorsqu’il renvoie à la coutume de Paris , il entend parler de celle qu’il a publiée avec un commentaire (1).

L’édition donnée par Laurière en 1710 en 2 volumes in-12 , a paru sous ce titre : Institutes coutumières de M, Loysel, avocat au Parlement ^ avec des renvois aux m^donnances de nos rois^ aux coutumes et aux auteurs c/id les ont commentées, aux arrêts, aux anciens praticiens et aux historiens dont les règles ont été tirées ^ par M" Eusèbc de Laurière , avocat au Parlement, — On regarde cet ouvrage, dit i^amus, comme le meilleur de ceux que Laurière a écrits.

D’autres éditions ou plutôt des réimpressions ont paru de 1758 à 1776.

Enfin , en 1783 , Jean- Baptiste Bonhomme , avocat au Parlement , et gendre de Laurière , en a donné une seconde et dernière édition , augmentée d’tm grand nombi-e de notes nouvelles , trouvées dans les papiers de Laurière après son décès, et qui sont distinguées des premières par un signe particulier.

Cette édition de 1783, la plus complète et par conséquent la plus recherchée, était devenue si rare et si chère qu’on parvenait assez difficilement à se la procurer. C’est ce qui a fait naître l’idée de celle-ci. Vers la fin de 18ii3 , M. Dupin ayant publié une Vie (1) La meilleure édition de ce commentaire est celle qui a paru en 1777 en trois volumes in-i2. A la suite on trouve les Coutumes notoires du Chaslelet.