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XLVIII
EN ALLANT CHERCHER DES OBUS
Toi qui précèdes le long convoi qui marche au pas
Dans la nuit claire
Les testicules pleins le cerveau tout empli d’images neuves
Le sergent des riz pain sel qui jette l’épervier dans le canal bordé de tilleuls
L’âme exquise de la plus Jolie me parvient dans l’odeur soudaine des lilas qui déjà tendent à défleurir dans les jardins abandonnés
*
Des Bobosses poudreux reviennent des tranchées blanches comme les bras de l’Amour
*
Je rêve de t’avoir nuit et jour dans mes bras
Je respire ton âme à l’odeur des lilas
*
Ô Portes de ton corps
Elles sont neuf et je les ai toutes ouvertes
Ô Portes de ton corps
Elles sont neuf et pour moi se sont toutes refermées