Page:Apollinaire - L’Enfer de la Bibliothèque nationale.djvu/287

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une variante remarquable ; le vers 43 du chant VI y est ainsi imprimé :


Quel doux espoir, quelle flamme hardie.


Les autres éditions portent :


Quel trait de flamme et quelle idée hardie.


L’épître du P. Grisbourdon, qui se trouve dans diverses éditions de la Pucelle, et qui avait été imprimée séparément en 1756 (in-12 de 12 pages), est de J.-B. de Junquières.

Ce qui, dans cette édition et dans quelques autres, est annoncé comme un Jugement sur le poème, n’est autre chose que des Vers sur le poème de la Pucelle, à M. M***, qui en avait envoyé une copie peu correcte, vers déjà imprimés séparément en quatre pages in-8o. Ces vers sont au nombre de 69. Dans l’édition de 1756, ils sont donnés comme adressés à M***, qui en a fait (de la Pucelle) deux éditions peu exactes. Dans l’édition de 1761, ils sont adressés à M. D. L. B., qui en a fait deux éditions peu exactes. Par ces initiales on a voulu désigner M. de La Beaumelle. La lettre M, qu’on lit sur une édition, désigne Maubert.


583. — La Pucelle d’Orléans, poème divisé en vingt chants, avec des notes. Nouvelle édition, corrigée, augmentée et collationnée sur le Manuscript de l’Auteur. — A Conculix.

1 volume in-24 de 264 pages, avec 20 figures non libres et un titre gravé. Sur ce titre gravé, qui n’a point de date, est un portrait de Voltaire, réduit d’après celui qui est en tête d’une édition du poème de la Loi naturelle. Entre les pages 138 et 139, avant le XIe chant, sont un faux-titre et un titre imprimés qui portent tome second. L’adresse et la date qu’on lit sur ce titre sont : Aux Délices, 1765.

Le texte est celui de 1762 (Genève, 1762, in-8o), avec la préface et les notes. Il n’y a point de variantes.

Voir 580, 581, 582, 584, 585, 586.