isolées que dans les œuvres de Voltaire, ne se comptent plus. Mise à l’index du vivant de l’auteur, la Pucelle encourut maintes condamnations.
La destruction en fut ordonnée notamment dans notre siècle, pour outrages à la morale publique et religieuse ainsi qu’aux bonnes mœurs.
1o Par arrêt de la Cour royale de Paris, du 21 décembre 1822 (Affaire contre le sieur Pierre Lagier, libraire à Paris, déchargé d’une condamnation à un mois de prison et 100 francs d’amende, prononcée contre lui en 1re instance. Moniteur du 20 mars 1825) ;
2o Par arrêt de la Cour d’assises de la Seine, du 9 août 1842, condamnant Régnier-Becker à 6 mois de prison et 200 francs d’amende (Moniteur du 15 décembre 1843) ;
Et 3o Par arrêt de la même Cour, en date du 28 novembre 1845, condamnant Louis-Victor Deshayes à 8 mois de prison et 500 francs d’amende (Moniteur du 9 juin 1845).
Enfin, cet ouvrage a été mis à l’index, par mesure de police, en 1825.
1 volume (Cazin) pet. in-12 de 2 ff. n. chif. compris le titre et 264 p., reliure ancienne, maroquin rouge triple filet, dent, intér., dos orné pièce verte, tranche dorée avec un titre, un front et 18 figures, dont 6 libres bien gravées. Les autres ont été arrachées. Réimpression de l’édition de Londres, chez les héritiers des Elzévirs, Blaew et Vascosan, 1761, pet. in-12 de 180 pages.
Voir 580, 582, 583, 584, 585, 586.