Page:Apollinaire - L’Enfer de la Bibliothèque nationale.djvu/60

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tribunal correctionnel de la Seine, du 12 juillet 1827, ordonna la destruction du roman incriminé. Nous croyons que la comtesse de Choiseul-Meuse vivait encore à cette époque, mais le dernier roman qu’elle publia, avec son nom, avait été : Mémoires de Mme Adaure (Paris, Caste de Courval, 1824, 4 vol. in-18).

Toutes les Biographies des Contemporains sont absolument dépourvues de détails sur la vie de Mme Choiseul-Meuse et se bornent à fournir une liste plus ou moins complète de ses œuvres. Elle devait être fort âgée, lorsqu’elle cessa d’écrire et de publier des romans, car elle n’a pas fait d’autres ouvrages. Dans la préface de Julie, qui date de 1807, elle laisse entendre qu’elle n’avait guère moins de 40 ans : « A trente ans, dit-elle, je me suis retirée de ce monde plein de charmes, où j’étais encore désirée, fêtée ; j’ai renoncé aux plaisirs enchanteurs qui, jusqu’alors, avaient été mes compagnons fidèles ; je vis maintenant dans la solitude, mais j’ai l’art de l’embellir… »

Voir notre note concernant Amélie de Saint-Far, cote 45.

Voir à 339 et 340-341, deux exemplaires de l’édition de Paris, 1807.


64. — Parapilla, poème en cinq chants, traduit de l’italien. — A Florence, chez Cupidon, MDCCLXXVI.

1 vol. in-8 de 56 pages (à Lyon). Demi-reliure, basane rouge, titre en long. Ex. d’Alfred Bégis saisi à son domicile et déposé à la Bibliothèque en 1866.

Voir, à 253, 254, 255, 547 et 823, différentes éditions de ce poème.

Par Charles Borde.

Des exemplaires de ce livre ont été condamnés à la destruction par jugement du Tribunal correctionnel de la Seine (6e Ch.), en date du 12 mai 1865, condamnant pour outrages à la morale publique et religieuse, ainsi qu’aux bonnes mœurs, colportage illicite, etc., dix individus dont les noms suivent, savoir : 1o Paul Emmanuel-Auguste Poulet-Malassis, libraire à Paris, à 1 an de prison et 500 francs d’amende ; 2o Aubin-Antoine Sauvan, officier de cavalerie en activité, à 4 mois de prison et 100 francs d’amende ; 3o Jean-Baptiste Blanche, commis libraire, à… ; 4o Jules Gay, libraire-éditeur à Paris, à 4 mois de prison et 500 francs d’amende ; 5o Louis-Joseph-Isaïe Bayart, conducteur de train au chemin de