Page:Apollinaire - La Femme assise.djvu/27

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« Y en a-t-i des femmes, y en a-t-i !… et quand je pense que tout ça mange tous les jours que Dieu fait ; c’est ça qui donne une crâne idée de l’homme ! »

Le mari :

« Monter à cheval sur le cou d’un homme qu’on ne connaît pas, t’appelle ça plaisanter, toi ! »

Mari-pierrot à sa femme débardeur :

« Qui est plus à plaindre au monde qu’un homme uni à un débardeur ?

— C’est une femme en puissance de Pierrot. »


Domino à un jeune homme qui courtise une femme masquée :

« C’est vieux et laid, mon cher ; tu es floué comme dans un bois. »


Deux dominos à un chiffonnier :

« Qu’est-ce que tu peux venir chercher par ici, philosophe ?

— Je ramasse toutes vos vieilles blagues d’amour, mes colombes : on en refait du neuf. »