seux… Non ! n’est-ce pas ?… Au revoir, Monsieur. »
Une dame vint lui offrir un ouvrage de sa façon sur la Hollande : « On dirait aussitôt que ce sont les Pays-Bas bleus, dit en souriant Liseux. Et vous n’y pensez pas, Madame, votre livre aurait l’air d’une supercherie. »
On lui demandait quelles étaient ses opinions politiques :
« Je suis républicain, répondit-il, mais de la république des lettres. »
Deux bibliophiles s’étaient attardés dans sa boutique, tandis qu’il traduisait un ouvrage anglais, et ils le dérangeaient fort par leur bavardage. Ils en vinrent à parler de la guerre de 70 et de la trahison de Bazaine.
« Messieurs, leur dit Liseux, on ne parle pas de corde dans la maison d’un pendu, ni d’un traître dans celle d’un traducteur. »
Et interloqués, ils s’en allèrent.
Un amateur voulait un rabais sur les ouvrages que publiait Liseux, prétextant qu’il était un de ses amis.
« En ce cas, répondit l’éditeur, prenez