Page:Appel - Pésies provençales inédites tirées des manuscrits d'Italie, 1898.djvu/51

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée


58. laie 1 K. - 59. aussic R.

5. J’ai suivi la leçon de DR, qui, généralement, ont le meilleur texte, mais en égard aux vers 11 et 23, on pourrait préférer ici ausai. 11. guerrai dans tous les mss. ; on aimerait mieux farai. 25. Ce fragment d’un troisième couplet n’est que dans IK. C’est un travestissement curieux d’un couplet de P. Vidal (Gr. 364, 13) : • Ben viu a gran dolor .

qui pert son bon senhor,

q’eu perdei lo melhor

qn’anc mortz pogues aucir ;

e quar non pose morir

ni es dreiLz qu’om s’aucia,

per ma vida gandir

m’en anei en Ongria, etc.

La rime du vers 29 n’est pas correcte. Mais il n’est guère permis de lire comme dans le sirventes de P. Vidal : Mas eu non pose morir. Cela n’aurait pas de sens ici. Tout ce fragment me paraît bien suspect. 45. J’ai choisi la leçon de D, qui me paraît la plus vraisemblable ; mais je n’ai trouvé aucun Neuvic où il y ait eu un combat en ces temps-là. ■

48. Gic est-il substantif verbal de gequir ? et signifie-t-il, pai’ con séquent, « abandon ? » Je ne trouve le mot qu’ici. 54. Moria, murria, voy. Godefroy, morte, mourie, mûrie, « mort, massacre. » Il semble que le mot français désigne la .mort causée par une maladie contagieuse.

57. Autre vers difficile que je ne comprends pas sans des changements trop considérables.

Il est évident que ces deux pièces ne sont pas du même auteur, et on ne peut douter que Mos Comunals n’appartienne à Torcafol, puisqu’on y retrouve le portrait de Garin, comme il était tracé dans Comtor d’Apchier, portrait d’un pauvre vieillard, décrépit, mais qui