faisoit le papier de la manière décrite dans Pline, l. xv de l’histoire naturelle, chap. 11 et 12. On parle ordinairement des Égyptiens, comme de gens mols et débauchés, faisant profession de rire et de composer des chansons lascives. Quintilien taxe les délices d’Alexandre en Égypte, comme les plus molles de toutes. Ce peuple étoit vif, naturellement porté à la plaisanterie. Selon Flavius Vopiscus, c’étoient de grands faiseurs d’épigrammes et de ces sortes de chansons que nous nommons vaudevilles.
(3) Personnes changées. C’est une grande question parmi les savans : savoir, si les hommes peuvent être transformés en d’autres images de loups, d’anes, chevaux, &c.
(4) Hymet est une montagne dans le territoire d’Athênes, renommée pour le marbre et le miel qu’on y recueille. L’orateur Lucius Crassus, eut six colonnes de ce marbre, longue chacune de douze pieds. Le miel d’Hymet (qu’on appelle aussi de l’Attique) surpasse tous les autres en bonté. Pline et Gallien l’approuvèrent dans les médicamens.
(5) Isthme. Les détroits du Péloponèse (ou la Morée), restreint entre les deux mers, l’Égée ou Archipel, et l’Ionienne s’appelle isthme. Au milieu de cet isthme est la ville de Corinthe que Ciceron appelle l’œil de toute la Grèce, et qui se nommoit anciennement Ephyra. Les cinq sortes d’exercices qu’on faisoit aux jeux publics qui se célébroient tous les ans en cet isthme, augmentent sa réputation. Il en est amplement parlé dans la Mithologie françoise, liv. 5, chap. 4.
(6) Tænar. C’est le nom d’un cap de mer et d’une ville, au territoire de Laconie, dont la capitale s’appelle Lacédémone, du nom de son fondateur, fils de Sémélé. On dit