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Page:Aquin - Explication suivie des quatre Évangiles, Tome 1, 1868.djvu/381

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devons demander ? — Jésus-Christ est le vrai pain de vie — Autres significations spirituelles de ce pain. — On peut aussi l’entendre du pain matériel. — Toutes les choses nécessaires à la vie sont renfermées dans ce mot de pain. — Dans quel sens demandons-nous à Dieu notre pain de chaque jour ? — Pourquoi l’appellons-nous notre pain ? — Pourquoi demandons-nous les choses nécessaires à la vie, alors que Jésus-Christ nous défend de nous inquiéter pour la nourriture et le vêtement ? — Demandons-nous ce nécessaire pour lui-même ? — Condescendance du Sauveur dans cette demande. — Cette prière défend-elle toute réserve pour le lendemain ? — Pourquoi ce pain est-il appelé quotidien ?
y. 12. — Sagesse de la doctrine qui nous fait demander le pardon de nos péchés. — La doctrine des Pélagiens et des Novatiens confondue par cette demande. — Condition rigoureuse mise au pardon de nos péchés. — Dans quelle mesure cette condition doit être accomplie.
y. 13. — Sens véritable de la sixième demande. — Conséquence de cette demande. — Le démon ne peut rien contre nous, à moins que Dieu ne le permette. — Être induit en tentation et être tenté sont deux choses différentes. — Cette prière est un humble aveu de notre faiblesse. — Par cette prière les saints demandent la persévérance dans la sainteté.
Que signifie le mal dont nous demandons d’être délivrés ? — Étendue de cette dernière demande. — Excellence de l’Oraison Dominicale. — Toutes les autres prières doivent s’y rapporter. — Rapport des demandes de l’Oraison Dominicale avec les béatitudes. — Paroles qui terminent l’Oraison Dominicale dans certaines versions.
y. 14, 15. — Dieu veut que nous pardonnions avant de solliciter notre propre pardon. — Le pardon que nous accordons nous rend semblables à Dieu.
y. 16. — Nécessité de joindre le jeûne à la prière. — Danger de la vaine gloire dans la pratique du jeûne. — But que les hypocrites se proposent dans leurs jeûnes. — Quels sont les jeûnes purs aux yeux de Dieu. — La vanité la plus dangereuse est celle qui cherche à tromper sous les apparences de la religion.
y. 17, 18. — Ce que nous devons faire lorsque nous jeûnons. — Dans quel sensfaut-il prendre les paroles de Notre-Seigneur ? — Différence entre la prière et l’aumône. — L’aumône ne peut demeurer entièrement secrète. — À qui devons-nous chercher à plaire dans nos bonnes œuvres ? — Il faut joindre à la pratique du jeûne la mortification des inclinations vicieuses. — Signification allégorique de ce précepte.
y. 19-21. — Mépris des richesses. — L’amour et la recherche trop vive des biens de la terre dégradent notre âme. — Liaison de ce précepte avec ce qui précède. — Combien sont nuisibles les richesses de la terre. — Trois diverses manières dont les richesses de la terre peuvent se perdre. — Signification allégorique de ce passage. — Dans quel sens faut-il entendre ici le ciel où nous devons amasser des trésors ? — Suites funestes de l’attachement trop vif aux choses de la terre ?
y. 22-23. — Triste état de l’intelligence réduite en esclavage. — Comparaison par laquelle Notre-Seigneur rend cette vérité sensible. — Différents sens qu’elle présente. — Cet œil peut encore signifier l’intention. — Nous serons jugés sur les motifs de nos actions, et non sur leur résultat. — Tristes effets d’une mauvaise intention. — L’œil peut aussi signifier la foi.