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CHAPITRE VII.
SOMMAIRE ANALYTIQUE.
y. 1, 2. — Liaison de ce chapitre avec ce qui précède. — Ce que Notre-Seigneur défend positivement par ces paroles : Ne jugez pas. — Quels sont ceux à qui cette défense est particulièrement faite ? — Ne point juger les desseins de Dieu. — Ne point interpréter en mauvaise part les actions des autres. — Dans quel sens serons-nous jugés comme nous aurons jugé les autres, et mesurés à la mesure dont nous nous serons servis à leur égard ?
y. 3-5. — À qui s’adressent ces paroles : Pourquoi voyez-vous une paille ? etc. — Ce que figure cette paille, cette poutre. — Question que nous devons nous adresser lorsque nous sommes obligés de faire une réprimande. — Dans quelle intention nous devons la faire ? — Quels sont ceux qui ont le droit de reprendre le vice ?
y. 6. — Quels sont ceux qui doivent être admis à la participation des choses saintes ? — Quelles sont les choses saintes ? — Ce que figurent les pierres précieuses. — Quels sont ceux qui sont figurés par les chiens et par les pourceaux ? — Comment ils déchirent ceux qui les enseignent et foulent aux pieds les vérités qui leur sont enseignées. — Discrétion qu’il faut apporter dans l’enseignement des vérités de la religion. Exemple de Notre-Seigneur.
y. 7, 8. — Liaison du précepte de la prière avec ce qui précède. — Quelle est la véritable force de l’homme ? — Diverses explications de ces paroles : « Demandez et vous recevrez, etc. — Trois degrés de la prière. — La promesse d’être exaucé concerne-t-elle les pécheurs comme les justes ? — Pourquoi Dieu
diffère quelquefois de nous exaucer.
y. 9-11. — Comparaison à l’appui de cette promesse. — Deux conditions exigées de celui qui prie. — Explication mystique des différents termes de cette comparaison. — Combien la bonté de Dieu diffère de la nôtre. — Dans quel sens Notre-Seigneur appelle-t-il les hommes mauvais ? — Nature des biens qu’ils donnent.
y. 42. — Faire au prochain tout ce que nous voulons qu’il nous fasse. — Que devons-nous accorder à la prière de notre frère ? — Ce précepte nous autorise-t-il à faire le mal que nous voudrions qu’on nous fît ? — Tous les commandements de la loi et des prophètes renfermés dans ce précepte.
y. 43, 44. — Liaison avec ce qui précède. — Quelle est la voie étroite et la voie large ? — Comment concilier ces paroles de Notre-Seigneur avec ces autres : Mon joug est doux et mon fardeau léger ? — Langage distinct que Notre-Seigneur tient en parlant de ces deux voies.
y. 15-20. — Se garder des faux prophètes. — Quels sont ces faux prophètes ? — Faut-il entendre par là les hérétiques qui sont dans l’erreur, ou les catholiques qui mènent une vie corrompue sous les dehors de la vertu ? — À quels fruits peut-on les reconnaître ? — Explication mystique de la comparaison du raisin, des épines, des figuiers, etc. — Doit-on voir dans les deux espèces d’arbres deux natures, l’une qui vient de Dieu, l’autre qui lui est étrangère ? — Comment celui qui est mauvais peut-il devenir bon ? — D’où provient la mauvaise volonté dans l’homme ? — Châtiments réservés aux faux prophètes : être coupés et jetés au feu. — Aucun supplice n’est comparable à celui d’être à jamais exclu de la gloire des bienheureux.