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Page:Aquin - Explication suivie des quatre Évangiles, Tome 1, 1868.djvu/469

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y. 21, 23. — Ne pas se confier à ceux dont la doctrine est irréprochable, mais qui la détruisent par des œuvres mauvaises. — Comment concilier cette déclaration du Sauveur avec les paroles de saint Paul : Personne ne peut dire : Seigneur Jésus, si ce n’est dans l’Esprit saint ? — Quels sont les vrais fruits que Dieu demande que nous portions ? — Quelle est la volonté du Père. — Certains prodiges ne sont pas toujours l’indice d’une sagesse intérieure et invisible. — Notre-Seigneur s’annonce ici comme juge. — Peut-on admettre que ce langage : Est-ce que nous n’avons pas prophétisé en votre nom, etc., soit un mensonge dans la bouche de ceux qui le tiennent ? — Était-ce dans le temps qu’ils opéraient des prodiges ou dans la suite, qu’ils se rendaient coupables d’iniquités ? — Quelle différence entre prophétiser au nom et dans l’esprit de Jésus-Christ ? — Fin pour laquelle Dieu permet les miracles. — Dans quel sens Dieu ne connaît pas les pécheurs. — Preuve de la véritable sainteté. — Jésus-Christ a-t-il ici voulu parler des saints prophètes ? — Pourquoi ceux dont il veut parler sont-ils rejetés ?
y. 24-27. — Explication de cette comparaison : Tout homme qui entend mes paroles et les met en pratique est semblable, etc. — Quel est l’homme sage, la maison, le sable, la pierre, les pluies, les fleuves ? etc. — Il s’agit ici de tous les préceptes destinés à former à la vie chrétienne.
y. 28-29. — Effet de la doctrine de Jésus-Christ sur la foule. — D’où provenait le sentiment d’admiration qu’elle éprouvait ? — Cette foule était-elle composée des seuls disciples de Jésus-Christ ? — Cause de cette admiration. — En quoi consistait la puissance d’enseignement de Notre-Seigneur. — Tous les préceptes des discours sur la montagne ramenés aux béatitudes.


f. 1,2. — Ne jugez pas, afin que vous ne soyez pas jugés (i) ; car vous serez jugés selon que vous aurez jugé les autres, et on se servira envers vous de la même mesure dont vous vous serez servis.

S. Aug. (serm. sur la mont., h, 28.) On ne peut savoir quelle intention nous porte à rechercher les biens temporels pour l’avenir, et nous pouvons les acquérir avec une intention simple ou avec duplicité de cœur. Notre-Seigneur ajoute donc très à propos : a Ne jugez pas. » — s. Chrys. (sur S. Matth.) Ou bien si l’on veut une autre (1) Dans quelques exemplaires on lit : • Ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés. » Cette phrase aura probablement passé de la marge dans le texte, et elle n’était mise en marge que pour marquer qu’il s’agissait du jugement de condamnation. Elle ne se trouve ni dans les éditions corrigées, ni dans le texte grec.

CAPUT VII.

Nolite judicare, et non judicabimini : in quo

enim judicio judicaveritis, judicabimini ; et

in qua mensura menti fueritis, remetietur

vobis.

Aug. {de Serm. Dom. in monte lib. u,

cap. 28.) Quia cum ista temporalia pro-

curantur in futurum, incertum est quo

animo fiat (cum possit simplici corde

fieri et duplici) opportune hoc loco

subjecit : Nolite judicare. Vel aliter.

Chrys. {super Matth. in opere imperf.

hom. 12.) Hucusque exposuit conse-