où se trouvait Jésus. « Lorsqu’il fut sorti, Jésus dit : Maintenant le Fils de l’homme a été glorifié. » Il ne s’agit pas ici de la gloire du Fils unique et immortel, du Verbe de Dieu, mais de la gloire de l’homme qui est né de la race de David. En effet, si dans la mort de Jésus-Christ, qui a glorifié Dieu, nous voyons s’accomplir ces paroles : « Il a dépouillé les puissances et les principautés, il les a menées hautement on triomphe à la face de tout le monde par le bois de sa croix » (Col 2, 15) et ces autres : « Il a pacifié, par le sang qu’il a répandu sur la croix, tant ce qui est sur la terre, que ce qui est dans le ciel ; » (Col 1, 20) la gloire qui en est résultée pour le Fils de l’homme, est inséparable de la gloire du Père, qui a été glorifié en lui ; car, on ne peut glorifier Jésus-Christ sans glorifier en même temps le Père. Mais comme celui qui est glorifié l’est nécessairement par quelqu’un, si vous demandez par qui le l’ils de l’homme a été glorifié, il vous répond lui-même : « Si Dieu a été glorifié en lui, Dieu aussi le glorifiera en lui-même. » — S. Chrysostome : C’est-à-dire par lui-même et non par un autre. « Et c’est bientôt qu’il le glorifiera. » Comme il disait : Ce ne sera pas après un long espace de temps, car la croix fera bientôt éclater ces glorieux témoignages ; en effet, le soleil s’éclipsa, les rochers furent brisés, et un grand nombre de ceux qui étaient morts ressuscitèrent. C’est ainsi qu’il relève l’esprit abattu de ses disciples, et qu’il les excite non-seulement à bannir la tristesse, mais à se livrer à la joie.
S. Ane. (Traité 63 sur S. Jean.) Ou bien encore : Le disciple impur étant sorti, tous ceux qui étaient purs demeurèrent avec celui qui les