Page:Arène - Contes de Provence, 1920.djvu/56

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Le Champ du Fou


Demi-bourgeois et presque riche, il avait, chose invraisemblable, toujours vécu en paysan. Bien mieux, ayant perdu sa femme, il se permit l’idée bizarre de donner tout son bien à des parents éloignés, pour ne garder qu’une rustique maisonnette avec quelques cents mètres de terrain autour, juste ce qu’il pourrait cultiver lui-même ; et, depuis ce temps, il vivait seul, heureux