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LE VOL
Cependant j’entends comme un bruit de vis qui crient, de bois qui grince. Les voleurs enfoncent. Une idée me vient.
La porte du passage d’âne, qui donne sur la placette, est ouverte ; et, suivant les patriarcales coutumes du pays, sa clef, une clef énorme, capable d’assommer un bœuf, reste à demeure dans la serrure.
Je sortirai, je fermerai la porte en dehors, et j’irai, par le bas du village, monter la garde sous le jardin, devant la seule issue que Galfar et ses estafiers puissent prendre, c’est-à-dire au bas de la fente par où je grimpais à mes rendez-vous.
Galfar certainement connaît cette issue.
Leur coup fait, et trouvant la porte fermée, ils essaieront de se sauver par là.