Aller au contenu

Page:Arétin - La Puttana errante, 1776.djvu/19

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

se tourna pour le regarder, et l’ayant vu de la sorte, elle lui dit en souriant : Que voulez vous ? Viens, si tu veux, lui dit-il, encore une fois. La chemise lui tomba des mains, elle y alla, et d’abord elle prit à sa main l’affaire de son mari ; ils s’approchèrent l’un de l’autre et se serroient ; elle le baisoit de temps en temps fort doucement, et promenoit une de ses mains sur le ventre de son mari ; il lui tenoit une de ses mains aux tettons, et avec l’autre il touchoit son affaire, et faisoit avec ses petits poils comme s’il eût voulu les friser ; de tems en tems il la fouettoit tendrement, puis elle le mordoit et mettoit une de ses jambes sur celles de son mari. Enfin il la tourna à dos et lui monta sur le corps, il lui ouvrit avec les mains les lèvres de son trou et y mit dedans son gros affaire. Toute étonnée j’attendis qu’elle criât, et je commençois à craindre qu’elle ne mourût, lorsque je vis qu’elle leva les jambes sur les côtés de son mari et avec les mains elle lui serroit les fesses, et le tirant vers son ventre, elle levoit les fesses et battoit avec ses talons comme si elle eût craint qu’il ne l’eût ôté ; il poussoit fortement et elle soupirait, et j’entendois qu’au commencement elle sembloit se plaindre et lui disoit : Tu me tues, fripon, tu me tues. Après plusieurs secousses il cessoit de pousser fort, et alors elle lui disoit en l’excitant par ses branlemens : Ah, mon ami, tu ne m’aimes pas ; mon petit-fils, fais donc quelque douceur ! Il poussa encore, et elle, lui crioit : Pousse, mon fils, pousse. Elle disoit ensuite en soupirant :