Page:Arétin - La Puttana errante, 1776.djvu/31

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de son côté et m’enfonça de nouveau son membre dans mon affaire. Après ce coup, il me fit mille assurances d’une éternelle amitié ; surtout il me protesta que tandis qu’il pourroit jouir de moi, j’aurois le meilleur morceau et que sa femme n’auroit que mes restes. Je lui dis librement en le quittant que je souhaitois fort, qu’il me tînt parole, que pour moi je serois toute à lui. En effet, je ne croyois pas trouver jamais d’homme qui me fit sentir plus de plaisir que lui, surtout quand j’agissois avec lui en toute liberté. Je passai la nuit suivante à rêver aux plaisirs que j’avois reçus, et j’eus mille tentations d’aller trouver le cousin dans son lit. Le lendemain, j’entendis qu’en sortant du logis il dit à sa servante qu’il ne reviendrait pas dîner, et qu’on ne l’attendît point. Cette absence m’affligea et je m’allai, mettre sur mon lit pour faire passer mon inquiétude. Cependant, il ne tarda pas à revenir, et d’abord il vint dans ma chambre. Comme il me vit couchée, il courut tout alarmé me demander si j’étais incommodée ; il m’embrassa et me mania les tettons. Je me tournai vers lui et lui dis que je n’avois point d’autre mal que celui de ne l’avoir point vu. Alors il se jeta sur le lit avec moi, mit sa main sous mes jupons et me mania quelque temps pour se mettre en humeur ; il me porta ma main sur son membre, que je fis devenir extrêmement gros et roide dans un moment : il me prit et me coucha sur lui, de manière que je tenois la place de l’homme, et il me disoit de pousser fort ; je remuai du mieux que je pus, et je t’assure que cette posture donne beaucoup