Page:Arétin - La Puttana errante, 1776.djvu/36

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encore mes fleurs, de lui monter dessus et de me le mettre dans le con.

Ma mère revint et la femme de mon cousin aussi, de sorte que je ne pouvois guère jouir de mes douceurs accoutumées. Cependant nous prenions le temps comme il venoit, et plus nous avions de peine à ménager les occasions, plus je sentois le plaisir quand je m’y trouvois. Une après-dînée il me trouva assise sur un coffre, il vint là badiner et me manier : après les caresses il leva mes juppes, prit mes deux jambes et me les mit sur ses épaules Cette manière de chevaucher me plut beaucoup, et j’aurois bien voulu y revenir souvent, mais les affaires du cousin l’obligèrent d’aller faire un voyage. Je fus pendant son absence dans un chagrin effroyable. Mais ce qui m’affligeoit le plus, c’est que deux ou trois jours après son départ, je me sentis grosse. Je n’avois pris aucune précaution pour m’en empêcher, parce que j’étois assez niaise de croire qu’on n’engendroit pas quand on n’en avoit pas le dessein, et qu’on pouvoit baiser avec amitié, sans que cela tirât à autre conséquence. Avec tout cela, je ne pouvois vouloir du mal à celui qui en était la cause, sinon de ce qu’il tardoit trop longtemps. Enfin il arriva un soir que j’étais au lit avec ma mère. Après qu’il se fut défait de sa femme, il monta à ma chambre, et, s’apercevant que ma mère étoit endormie, il passa de mon côté, glissa sa main sous les draps, et la porta sur mes fesses qu’il me fit un peu reculer vers lui et me l’enfonça où je l’aimois mieux. Comme la chose m’étoit un peu extraordinaire, par le long