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ET SUR DIVERS CONTEURS ITALIENS.

rante, de l’Arétin, divers écrits de Corneille Blessebois[1], la Comédie galante de madame d’Olonne, par de Bussy, l’École des filles, de Hélot, etc. Ajoutons que ces pièces se retrouvent dans une autre collection, le Cabinet d’Amour et de Vénus (Cologne, chez les héritiers de Pierre Marteau, s. d., 2 vol. in-18 de 215 et 220 pages) ; nous en avons vu un exemplaire accompagné de douze gravures libres au trait. Ce Cabinet n’a pas obtenu dans la dernière édition du Manuel une mention spéciale, quoiqu’il ait été cité à l’article Bussy.

Les Lettere de l’Arétin forment six livres publiés à Venise de 1537 à 1557 ; le premier livre fut réimprimé cinq fois en deux ans (trois fois en 1538) ; le second eut trois éditions successives. Cette vogue montre de quelle célébrité jouissait, alors l’auteur de cette correspondance. Les cinq premiers livres furent publiés du vivant de l’Arétin, ainsi que les deux volumes des Lettere qui lui sont adressées, et nous croyons qu’il y a très-peu d’exemples dans l’histoire littéraire d’une correspondance aussi volumineuse livrée à l’impression avant la mort du personnage qui l’a écrite.

  1. Consulter, à l’égard de cet écrivain dont la biographie est si obscure et dont les ouvrages détestables sous tous les rapports se payent si cher (526 fr., vente Solar, no 2214), les notes de Ch. Nodier et de M.  Paul Lacroix dans les catalogues Pixerécourt (nos 903 et 1251) et Soleinne nos 1463 et 1464). Voir aussi, dans le Bulletin du bibliophile belge, t. I, p. 417, Un mot sur Corneille Blessebois, et les Mélanges extraits d’une petite bibliothèque, par Ch. Nodier, p. 368.