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Page:Arétin - Sept Petites Nouvelles, 1861, trad. Philomneste.djvu/43

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ÉTUDE SUR P. ARÉTIN.

nues du public français, grâce au soin qu’a eu M. Jannet de reproduire dans sa Bibliothèque elzevirienne (malheureusement restée inachevée) l’ancienne traduction française de J. Louveau et P. de Larivey, en y joignant un excellent travail sur Straparole, sur les sources et sur les imitations de ses récits. Renvoyons aussi à la note du catalogue Libri, n° 2438, qui fait observer que la 4e Nouvelle de la seconde Nuit n’est au fond autre chose que la fameuse Nouvelle de Belfegor, qui appartient à Machiavel. Un autre catalogue du même amateur (1861, n° 6920) indique une édition de Venise, 1584, inconnue à Gamba, et il fait observer que les données de quelques pièces de Molière (L’École des Maris, entre autres) sont empruntées aux récits de Straparole. Dans le neuvième conte de la neuvième Nuit, Francesco Sforza, fils du duc de Milan, repousse les attaques d’une troupe d’assassins au moyen d’un pistolet à plusieurs canons, d’un véritable revolver. (Voir t. II, p. 191, de l’édition Jannet.)

Le catalogue Lamberty (Paris, Silvestre, 1841) présente (nos 936 et suivants) une réunion importante de Novelle ; il y en a d’inédites.