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ET SUR DIVERS CONTEURS ITALIENS.


32. Chi troppo si assotiglia si scavezza.

C’est une des historiettes de Pogge : Priapus in laqueo (t. 1, p. 179). Ceux qui connaissent le texte latin comprendront que nous devons renoncer à chercher à le traduire pour le faire passer sous les yeux d’un lecteur français, qui « veut être respecté », On retrouve d’ailleurs ce récit dans le Moyen de parvenir et dans les Cent Nouvelles nouvelles, sous le titre : Le Lacs d’Amour. Voir aussi Malespini, part. II, nov. 79.


33. Infra la carne e l’ungia alcun non punza (punga).

Cynthio a mis en vers, en y joignant une continuation assez plate, le récit que Cornazano donne comme illustrant le proverbe : A buono intenditore poche parole.


34. Il non è oro tutto quel che luce.

Une femme, surprise par son mari avec un amant, fait croire au pauvre sire que la personne qui est dans son lit est une vieille parente, laquelle, en lui rendant visite, s’est tout d’un coup trouvée attaquée de la peste. Une histoire sans intérêt, et qui est peut-être un fait réel survenu à Venise, forme la suite de cette aventure.


35. Guastando s’impara.

C’est l’histoire, si souvent racontée, qui se