Page:Arago - Œuvres complètes de François Arago, secrétaire perpétuel de l’académie des sciences, tome 10.djvu/195

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aussi si les hémisphères terrestres successivement visibles de la Lune sont plus ou moins lumineux suivant qu’ils renferment plus ou moins de parties terrestres (de continents), plus ou moins de régions aqueuses (de mers). On appréciera en même temps l’influence de l’état plus ou moins diaphane, plus ou moins nuageux de notre atmosphère ; en sorte qu’il n’est pas impossible qu’un jour on aille chercher dans l’observation de la lumière cendrée des données sur la diaphanéité moyenne des divers hémisphères terrestres.

Telles sont quelques-unes des questions photométriques que je me propose de traiter successivement devant l’Académie. Leur énoncé suffira, j’espère, pour justifier les détails dans lesquels je suis entré, et pour faire sentir l’importance d’une démonstration expérimentale de la loi du carré du cosinus.