Page:Arago - Œuvres complètes de François Arago, secrétaire perpétuel de l’académie des sciences, tome 10.djvu/226

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détermination exigera simplement qu’on détache de petites portions de ces lames et qu’on leur donne la forme prismatique. L’indice de réfraction annexé à la table sera, au point de vue de l’optique, la véritable définition de mes lames de verre.

Dans le troisième Mémoire annoncé, et que j’aurai l’honneur de présenter à l’Académie sous peu de jours, je ferai voir comment on passe des nombres contenus dans cette table aux déterminations des quantités de lumière réfléchie par la première surface du miroir de verre, et par les métaux polis ; comment on peut arriver aussi à résoudre définitivement plusieurs questions importantes à l’égard desquelles les physiciens étaient en complet désaccord.

Je n’ajoute plus qu’un mot, pour répondre à une question qui m’a été faite depuis ma première communication. Cette question, la voici : N’auriez-vous pas pu vous servir du photomètre de Leslie pour résoudre les problèmes dont vous nous avez entretenus ? – Ma réponse est très-simple : Indépendamment de plusieurs difficultés spéciales dont je n’entreprendrai pas ici l’énumération, je ferai remarquer que l’instrument auquel notre célèbre confrère avait donné le nom de photomètre, agissait à la fois par absorption de la lumière et de la chaleur obscure qui l’accompagne, de telle sorte que cet instrument, ainsi que je l’ai découvert il y a bien des années[1], monte lorsqu’on l’expose à la lumière du Soleil, descend lorsqu’il est frappé par la lumière du feu, et reste à peu près

  1. 1. Voir l’Appendice qui termine ce volume.