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MESURE DE LA MÉRIDIENNE

DE FRANGE « 

Peu de temps après mon entrée ri l’Observatoire de Paris, j’eus l’occasion de m’entretenir avec M. Biot de l’intérêt qu’il y aurait à reprendre en Espagne la mesure .de la méridienne de France interrompue par la mort de Méchain. Nous soumîmes le projet de la prolongation de cette mesure jusqu’à la petite île de Formentera à M. Laplace qui l’accueillit avec ardeur. On comprendra l’importance de l’entreprise quand on remarquera que l’arc mesuré en France s’étendant de Dunkerque aux îles Baléares, son milieu devait correspondre au parallèle de ll’ ;i intermédiaire entre l’équateur et le pôle, et que, par l’effet de cette circonstance, le calcul du quart du méridien terrestre ne devait pas exiger la connaissance de l’aplatissement de la Terre. En outre, les erreurs inséparables des observations devant se trouver réparties sur un plus grand arc, devenaient moins sensibles dans le résultat définitif, qui en acquérait une plus grande certitude. Le 2 mai 1806, le Bureau des longitudes prit cette du1. Mémoire inédit. Voir, pour d’autres détails, Histoire de ma jenntae, 1. 1" des (T.nvres et des Notices biographiques, p. 20 à 8".