Page:Arago - Œuvres complètes de François Arago, secrétaire perpétuel de l’académie des sciences, tome 12.djvu/590

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qu’après ce premier trahit que l’on procède au tracé des lignes de pente ; celles-ci sont une déduction, une simple conséquence des courbes horizontales. Si, contre mon attente, cet important résultat de l’examen auquel la Commission a soumis divers officiers était contesté, je citerais la feuille inachevée des environs de Lunéville ; tout le monde se rappellerait alors que les courbes horizontales non-seulement existaient, mais qu’elles existaient seules dans toutes les parties que le dessinateur n’avait pas encore couvertes de hachures. Je produirais enfin, au besoin, dix passages du traité qui sert de guide aux élèves ingénieurs géographes, et dans lesquels les sections horizontales équidistantes sont indiquées comme les directrices des hachures, comme le moyen de déterminer leur direction et leur longueur, comme le seul procédé à l’aide duquel on pourra éviter les contre-sens (je copie textuellement) qu’il n’est pas rare de commettre en suivant les autres méthodes.

Après avoir établi qu’aujourd’hui même, dans le sein du Dépôt, le tracé des sections horizontales précède constamment celui des hachures, nous combattrons aisément les difficultés qu’on nous oppose :

« Un levé, disent MM. les chefs d’escadron, ne pourrait pas être exécuté rapidement en employant exclusivement les courbes horizontales… » Je réponds qu’on ne réclame aucune modification aux méthodes que les ingénieurs emploient à présent sur le terrain, qu’il n’y a pas de raison pour en changer ; qu’ils peuvent exécuter leurs levés comme par le passé et dans le même nombre de secondes, ni plus ni moins. Tout ce que nous désirerions,