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Page:Arago - Œuvres complètes de François Arago, secrétaire perpétuel de l’académie des sciences, tome 13.djvu/108

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cultés donnassent lieu à des découvertes, et il professait que l’imprévu serait la part du lion, c’est-à-dire du physicien qui saurait observer et combiner les résultats des observations. Il commença donc par écrire un programme des phénomènes auxquels il serait important de s’attacher pour découvrir de nouvelles vérités. Ce programme des expériences à suivre eut un grand retentissement et excita le zèle des observateurs dans tout le monde civilisé ; encore aujourd’hui, il est comme le vade-mecum des astronomes pour l’observation des nouvelles éclipses solaires totales.

Les résultats qui ont pu être déduits des observations de l’éclipse du 8 juillet 1842 ont donné lieu à une très-belle Notice publiée dans l’Annuaire de 1846. M. Arago s’était transporté à Perpignan, avec MM. Laugier et Mauvais, et il a pris une part active aux observations. Il a tiré des conséquences très-importantes, pour la constitution du Soleil, de l’observation inattendue de proéminences rougeâtres en divers points du contour de la Lune ; ces conséquences ont été résumées dans son beau discours, lu dans la séance des cinq Académies de l’Institut du 25 octobre 1851, dont j’ai parlé plus haut. Quelques notes sur le même sujet ont paru plus tard dans les Comptes rendus de l’Académie des sciences, à l’occasion des faits observés lors des éclipses de 1850 et de 1851.

M. Arago a placé dans le livre XXII de l’Astronomie populaire les principes généraux de la théorie des éclipses et le résumé des faits acquis à la science ; dans la Notice du tome VII des Œuvres se trouvent la discus-