Page:Arago - Œuvres complètes de François Arago, secrétaire perpétuel de l’académie des sciences, tome 13.djvu/129

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glaces de fond ne pouvait être mis en doute, mais que la théorie du phénomène présentait encore des lacunes qui exigent de nouvelles observations.

Il a suffi de placer les notes précédentes dans un ordre logique, sans y rien modifier, pour en composer la Notice sur la formation de la glace, qui vient corroborer les faits exposés dans la précédente, relativement au refroidissement des corps que présente la surface de notre planète.

En commençant, en 1816, les résumés météorologiques annuels qui jusqu’en 1830 ont paru dans les Annales de chimie et de physique, et qui contribuent à donner un prix tout particulier à cette partie d’un recueil dont la célébrité a été fondée par l’active et incessante collaboration de MM. Arago et Gay-Lussac, l’illustre directeur de l’Observatoire de Paris donna une vive impulsion aux études relatives à la répartition de la température sur les différentes parties du globe.

Dans le tome V des Annales (1817), et dans les Annuaires du Bureau des Longitudes pour 1820, 1821 et 1822, il présenta des résumés du beau Mémoire de son ami Alexandre de Humboldt sur les lignes isothermes, et vulgarisa ainsi les premiers résultats obtenus alors sur la distribution de la chaleur à la surface du globe.

En 1818 (tome IX des Annales), il démontra que, même en faisant la part des exagérations si naturelles à la plupart des anciens auteurs, les hivers, par le passé, étaient aussi rudes que dans le siècle où nous vivons, et que par conséquent l’opinion relative à une préten-