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Page:Arago - Œuvres complètes de François Arago, secrétaire perpétuel de l’académie des sciences, tome 13.djvu/145

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nent à la chrétienté, la géographie d’un pays très-accidenté, le climat d’une contrée qui confine la mer Rouge et renferme des montagnes aussi hautes que les plus hautes cimes des Alpes, la constitution géologique et physique d’une région presque équatoriale, présentent des problèmes dont l’intérêt justifie la multiplicité des tentatives faites pour pénétrer et séjourner dans des lieux trop souvent mortels aux voyageurs.

En 1844 et en 1815, M. Arago a fait des rapports à l’Académie des sciences sur les résultats déjà obtenus et sur ceux qu’il est encore désirable d’acquérir ; la première fois il s’agissait de l’expédition de deux jeunes officiers d’état-major, MM. Galinier et Ferret, la seconde fois des voyages de M. Rochet d’Héricourt. Ces deux rapports ont été publiés dans les Comptes rendus de l’Académie ; en outre, celui relatif à l’entreprise de MM. Galinier et Ferret a paru dans l’Annuaire du Bureau des longitudes pour 1846 sous le titre de Tableau d’une partie de l’Abyssinie, Ce titre a été conservé à la réunion des deux écrits de M. Arago dont j’ai donné une nouvelle édition conforme aux textes primitifs.

La Notice intitulée Tableau d’une partie de l’intérieur de l’Afrique, placée immédiatement après la précédente, en est en quelque sorte le complément ; il s’agit encore de l’Afrique, mais des contrées plus centrales ou plus occidentales que l’Abyssinie.

En 1818 parut à Londres un volume ayant pour titre « Histoire de l’expédition qui avait été chargée en 1816 d’explorer le fleuve Zaïre, nommé communément le