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Page:Arago - Œuvres complètes de François Arago, secrétaire perpétuel de l’académie des sciences, tome 13.djvu/37

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corps rencontrés par la Terre dans sa course autour du Soleil.

Le livre XXVII contient une étude complète sur Jupiter. Ce livre a été dicté par M. Arago en 1852 ; il renferme le résumé d’observations photométriques et de plusieurs mesures micrométriques dues à l’illustre astronome. Les détails de ces observations se trouvent dans les Mémoires scientifiques (tomes X et XI des Œuvres).

La description des procédés à l’aide desquels on a pu mesurer la vitesse de la lumière vient naturellement après l’étude de Jupiter et de ses satellites. Le livre XXVIII de l’Astronomie populaire est consacré à cette question ; il a été presque entièrement dicté en 1852. Le manuscrit du chapitre iv, qui expose un exemple familier destiné à faire comprendre les considérations qui ont conduit à la détermination de la vitesse de la lumière par l’observation des satellites de Jupiter, est entièrement de la main de M. Arago : il a été écrit vers 1846. Ce même livre renferme la théorie de l’aberration, quelques considérations sur l’égalité de la vitesse de la lumière émanant de divers corps, et la description du procédé si ingénieux suivi par M. Fizeau, pour mesurer la vitesse de la lumière par des observations faites sur la Terre a de courtes distances. Le dernier chapitre seul, relatif à l’emploi que l’on peut faire de l’observation des phases d’Algol pour déterminer directement la vitesse de la lumière, avait été publié précédemment en 1842 dans Notice sur Herschel.

Sauf quelques courts passages de la Notice sur Hers-