Page:Arago - Œuvres complètes de François Arago, secrétaire perpétuel de l’académie des sciences, tome 3.djvu/248

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computationibus astrologicis, cum modo dirigendi novo et naturali. - Sagan, 1529.

Hansch a publié en 1718, sous les auspices de l’empereur Charles VI, un volume contenant une partie des manuscrits laissés par Kepler ; Hansch ne put obtenir les fonds nécessaires à l’impression d’un second volume qu’il avait promis de donner. Il reste encore dix-huit cahiers de manuscrits inédits ; ils ont été acquis par l’Académie de Pétersbourg vers 1775.


GALILÉE

Galileo Galilei, un des plus grands philosophes des temps modernes, naquit à Pise le 18 février 1564[1]. Le père de Galilée, Vicenzo Galilco, était originaire de Florence et d’une famille noble, mais sans fortune. C’est dans cette dernière ville que Galilée passa sa première jeunesse. L’enfant manifesta de bonne heure, une grande prédilection pour la mécanique ; il construisait de ses doigts des modèles de toutes sortes de machines. Son père le destinait d’abord au commerce ; néanmoins, il lui fit apprendre le latin et le grec. Les progrès rapides du jeune Galilée dans ses premières études, la grande habileté qu’il montra en s’occupant à la même époque des arts du dessin et de la musique, changèrent les idées

  1. On a prétendu qu’il était enfant naturel, mais un examen attentif des registres conservés à la paroisse où il vit le jour, ont prouvé que cette assertion était sans fondement.