Page:Arago - Œuvres complètes de François Arago, secrétaire perpétuel de l’académie des sciences, tome 3.djvu/378

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Bridetow, et ensuite de Welfrie, dans le comté da Penbroke; mais un penchant naturel le portait à s’occuper d’astronomie. Son oncle Pound, l’ami de Newton, l’encouragea dans ce dessein, et lui donna des leçons de mathématiques, dont il profita si bien, qu’il remplaça Keill, en 1721, comme professeur d’astronomie au collége de Saville, à Oxford.

Antérieurement à cette époque, Bradley avait présenté à la Société royale de Londres divers Mémoires d’astronomie. On voit aussi dans le Recueil de la même Société, aux dates de 1724 et de 1726, des observations d’une comète et le calcul de différentes longitudes. Rien ne révéluit jusque-là le grand astronome qui devait tant contribuer aux progrès de la science,

Après avoir pris part aux observations que Molyneux avait commencées en 1725 à Kew, avec un secteur de Graham de et qui furent interrompues par la nomination de ce savant à la place d’un des lords de l’amirauté, Bradley voulut les compléter, et dans cette vue il installa à Wansted un nouveau secteur de avec lequel il fit sa belle découverte de l’aberration,

Cette découverte parut dans les Transactions philosophiques de 1728, avec l’ingénieuse indication de sa cause physique.

En 1730, Bradley avait été nommé professeur d’astronomie et de physique au muséum d’Oxford. En 1741, il remplaça Malley à l’Observatoire de Greenwich. Ce fut huit ans après, en 1748, qu’il publia dans les Transactions philosophiques un Mémoire sur la nutation, complément de son immortelle découverte de l’aberration,