nouveaux développements. il s’empare alors de tout ce qui doit se transporter a de l’Océan et de la Méditerranée sur les provinces de l’Allemagne, sur la Suisse et l’Italie. »
Il a bien longtemps, Messieurs, que le transit est en possession d’exercer parmi nous une puissance dont la légitimité n’a jamais été démontrée. Vous rappelez-vous, par exemple, sous combien de formes il nous apparut quand on discuta la question des deux entrepôts de Paris ? Depuis, on n’en a plus entendu parler, par l’excellente raison que la quantité de marchandises qui transite au travers de ces deux grands établissements est vraiment imperceptible. Évitons, s’il se peut, de pareils mécomptes. Le vrai moyen pour cela est d’aller nous saisir des chiffres relatifs au transit, dans les registres, dans les statistiques de la douane.
En 1836, le poids total des marchandises expédiées en transit, à travers la France, a été de 34,025,000 kilogr. Le parcours moyen de ces marchandises s’est élevé à 103 lieues.
Si tous les chemins de fer étaient exécutés, si tout le transit s’effectuait par rails et locomotives, les 2 millions 803,000 fr., dont nous venons de parler, se réduiraient,