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TÉLÉGRAPHES ÉLECTRIQUES

cation se propage par de tels télégraphes, qu’il y ait un ou plusieurs fils métalliques qui aillent du point de départ nu point oit la dépêche doit se rendre. Il faut que ce fil ne sait pas rompu.

Il faut donc les placer dans un tube, quelle qu’en soit d’ailleurs la nature. Si on ne veut pas livrer les communications télégraphiques à la discrétion des malfaiteurs, il faut se garder d’établir des tubes à travers champs. Mais lorsque les chemins de fer seront établis, qui empêchera d’enterrer les tubes et les fils lt un tiers de mètre, soit entre les rails, soit à côté ; tout sera alors sous la sttrvoillance active et continuelle des gardiens de ces lignes.

Si d’ici à l’époque prochaine où les télégraphes électriques remplaceront tous les autres télégraphes, le gouvernement croit nécessaire d’établir des télégraphes de nuit, il pourra employer ceux de M. Vilallongue. Ceux-là n’exigent aucune nouvelle expérience. On pourrait commencer l’installation dès demain.

L’expérience pour laquelle M. le ministre demande une allocation de 30,000 frans n’est nullement nécessaire. Je rejette le projet de loi.

[M. Pouillet, rapporteur de la commission de la Chambre des iléputés, a répondu à M. Arago, qui a répliqué en ces termes :]

Messieurs, je remercie l’honorable préopinant de la manière dont il a parlé du télégraphe déjà examiné et jugé ; jugé par des commissaires éclairés, habiles et compétents, jugé par une académie où on a l’habitude de joindre autant que possible l’expérience aux calculs.

Il y a un point dans lequel l’honorable M. Pouillet n’a pas été complet il a dit que le télégraphe de M. Vilal-