ner l’heure de l’observation avec exactitude, quand le soleil ne se montre pas, et vous savez combien cela arrive souvent dans plusieurs do nos ports, et surtout a Brest.
J’arrive à faire des remarques analogues relativement aux mâts divisés. Sans doute, si la surface de l’eau était constamment tranquille, sa hauteur pourrait, à chaque instant, être facilement déterminée ; mais la mer est souvent très-agitée, on est alors obligé de procéder par voie de moyennes, ce qui n’est ni commode ni exact ; et le ministère de la marine a l’intention de faire faire à l’avenir les observations dont il s’agit avec des machines ingénieuses d’une invention récente, et qui d’elles-mêmes enregistreront les hauteurs successives du niveau de l’eau.
Je termine par une autre considération bien propre à faire voir combien l’emploi de ces nouvelles machines est désirable. Là où des observations de marées ont été instituées, les observations de jour sont faites assidument ; celles de nuit, au contraire, manquent ; cependant la science en aurait le plus grand besoin. Eh bien, il ne faut pas mettre aux prises, la nuit et par un très-mauvais temps, la paresse et le devoir, car la paresse remporterait, et l’on aurait des observations supposées, fabriquées ; la machine coupera court à cette grave difficulté.
Je présenterai à la Chambre quelques observations succinctes sur les travaux scientifiques importants qui pourraient être exécutés par divers employés de la