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Page:Arago - Œuvres complètes de François Arago, secrétaire perpétuel de l’académie des sciences, tome 8.djvu/193

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Dans d’autres Notices[1], les phénomènes de la pluie, des vents, des variations barométriques, sont traités avec tous les détails nécessaires. Ces Notices sont celles que j’ai insérées à diverses époques dans l’Annuaire du bureau des longitudes sur des demandes pressées qui m’étaient faites par des personnes qui pensaient que ces questions intéressent le public.

Je n’ai eu besoin que de les’ retoucher en quelques parties pour les mettre au niveau des recherches les plus récentes ; j’ai prié, à cet effet, M. Barral de compléter les tableaux dont j’avais préparé les cadres.

Par goût et par devoir, je me suis consacré, pendant toute ma carrière scientifique, à l’étude de la météorologie, qui embrasse l’ensemble des phénomènes produits à la surface de notre planète sous l’action de la chaleur, de l’électricité et de la lumière. Peut-être, par mes efforts, ai-je fait faire quelques progrès à une science qui mérite l’attention, non-seulement de ceux qui se complaisent à rechercher les grandes lois de la nature, mais encore de tous ceux qui s’occupent des intérêts généraux de l’humanité.

Dès que j’eus acquis quelque influence à l’Observatoire de Paris, je modifiai le système d’observations météorologiques qui s’y faisaient régulièrement, mais d’après un plan défectueux. J’adoptai celui qui avait été si heureusement tracé par Ramond dans sa station de Clermont-Ferrand. Ces observations, réduites avec beaucoup de soin, furent insérées dans les Annales de chimie

  1. 1. Voir Mélanges scientifiques, t. XII des Œuvres.