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Page:Arago - Œuvres complètes de François Arago, secrétaire perpétuel de l’académie des sciences, tome 8.djvu/194

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et de physique de 1816 et années suivantes. Un résumé général paraissait régulièrement avec le numéro de décembre. Je pus établir ainsi que la période barométrique diurne se faisait sentir même sous la latitude de Paris qu’il suffisait en général de dix jours pour qu’elle devint apparente et ne fut plus masquée par l’effet des variations accidentelles. Enfin que sa valeur, entre 9h du matin et 3h du soir, était d’environ millimètre.

En discutant les observations thermométriques, je prouvai aussi que dans nos climats, lorsqu’on veut obtenir la température de l’année et qu’on est forcé de se borner à une seule observation journalière, il faut prendre celle de 8h à 8h 1/2 du matin. – On n’obtient pas ainsi les températures moyennes des divers mois, mais la moyenne des douze déterminations diffère très-peu de celle de l’année.

Comme je viens de le dire, à partir de 1816 les observations météorologiques faites à l’Observatoire de Paris ont été publiées chaque mois dans les Annales de chimie et de physique ; à partir de 1835, elles le sont également dans les Comptes rendus hebdomadaires de l’Académie des sciences.

De 1816 à 1830, j’ai en outre rédigé, pour les Annales de chimie et de physique, à la fin de chaque année, des résumés météorologiques où j’ai rappelé les principaux phénomènes qui s’étaient produits relativement à la température, à la pluie, aux vents, à l’état du ciel, aux tremblements de terre, aux effets extraordinaires de la gelée, de la chaleur, des orages, de la grêle, etc. Tous les faits constatés sont groupés dans ce volume dans des chapitres spéciaux.