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Page:Arago - Œuvres complètes de François Arago, secrétaire perpétuel de l’académie des sciences - Astronomie populaire, tome 1.djvu/266

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ASTRONOMIE POPULAIRE.

terre et de la mer sur un essieu, dont les extrémités sont comme deux pivots qui le soutiennent ; car en ces deux endroits la puissance qui gouverne la nature a fabriqué et mis ces pivots comme deux centres, dont l’un va de la terre et de la mer se rendre au haut du monde, auprès des étoiles du septentrion ; l’autre est à l’opposite, sous terre, vers le midi ; et autour de ces pivots, comme autour de deux centres, elle a mis de petits moyeux pareils à ceux d’une roue, ou d’un tour, sur lesquels le ciel tourne continuellement. » (Traduction de Perrault.)


CHAPITRE X

musique céleste


L’idée d’une musique céleste, d’accords engendrés par les mouvements des astres, était fort répandue parmi les anciens ; on la retrouve même chez les poëtes modernes. Témoin ces vers de Jean-Baptiste Rousseau :

Quoi plus sublime cantique
Que ce concert magnifique
De tous les célestes corps !
Quelle grandeur infinie,
Quelle divine harmonie
Résulte de leurs accords !