la longueur de l’ombre d’un style, même sur un cadran grossier, indiquent avec toute la précision désirable le moment où un jour vrai finit, le moment où le jour vrai suivant commence : les mêmes procédés d’observation, en tenant compte de l’équation de temps, déterminent aussi le commencement et la fin des jours solaires moyens.
Les astronomes modernes, ainsi que Ptolémée, comptent vingt-quatre heures consécutives entre deux midis.
Enfin, comme pour prouver que toutes les variétés possibles se rencontrent dans les choix abandonnés au libre arbitre des hommes, les Égyptiens, et parmi eux Hipparque, les anciens Romains, les Français, les Anglais, les Espagnols, ont invariablement fixé à minuit le commencement du jour civil. Copernic, parmi les astronomes modernes, suivait cet usage.
Remarquons que le commencement du jour astronomique, quand il est réglé sur le midi, est postérieur de douze heures au commencement du jour civil.
CHAPITRE VI
jours solaires
Nous avons appelé jour sidéral l’intervalle de temps qui s’écoule entre deux passages successifs d’une étoile au méridien ou entre deux coïncidences du cercle horaire aboutissant à cette étoile avec ce même méridien ; on appelle jour solaire vrai l’intervalle de temps compris entre deux passages consécutifs du soleil au méridien, c’est-à-dire entre deux coïncidences avec le méridien des