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Page:Arago - Œuvres complètes de François Arago, secrétaire perpétuel de l’académie des sciences - Astronomie populaire, tome 1.djvu/303

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LIVRE VII. — MOUVEMENT DU SOLEIL.

on l’a vu, les ascensions droites. On a déjà dit aussi que les distances des étoiles à l’équateur comptées sur les cercles horaires correspondants se nomment les déclinaisons.

Nous avons déterminé la position des étoiles en les rapportant au pôle et à l’équateur, deux repères qui nous étaient fournis par les circonstances mêmes du mouvement diurne. Nous connaissons maintenant comment est située la courbe que le soleil paraît décrire chaque année. Nous pourrons donc fixer la place des étoiles, en les rapportant désormais à cette courbe. Supposons qu’à partir d’une étoile on mène un arc de grand cercle perpendiculaire à l’écliptique : la distance de l’étoile à l’écliptique, mesurée sur cet arc perpendiculaire, sera, par rapport à l’écliptique, ce qu’était la déclinaison par rapport à l’équateur. Cette distance angulaire s’appelle la latitude. La distance angulaire à l’équinoxe de printemps, du point d’intersection de l’écliptique avec le cercle de latitude de l’étoile, comptée non plus sur l’équateur, mais sur l’écliptique, s’appelle la longitude. On voit, en un mot, que la longitude et la latitude sont, par rapport au cercle écliptique, ce que les ascensions droites et les déclinaisons étaient relativement à l’équateur.

Les longitudes et les latitudes peuvent se déduire des ascensions droites et des déclinaisons avec toute la précision désirable, soit par une construction graphique exécutée sur le globe où sont déjà tracés l’équateur et l’écliptique, soit, ce qui est préférable, à l’aide du calcul.

Les longitudes sont sujettes, comme les ascensions droites, à un changement annuel dépendant de ce mou-