première grandeur sont loin d’avoir toutes la même intensité. La dernière de la première grandeur et la première de la seconde, Fomalhaut ou α du Poisson austral, ne diffèrent pas tellement d’éclat, que l’une n’eût pu descendre à la classe immédiatement inférieure, ou l’autre remonter à la classe immédiatement plus élevée avec β de la Croix, Pollux ou α des Gémeaux, Régulus ou α du Lion. Ces mêmes remarques s’appliquent, à plus forte raison, aux nombreuses étoiles des ordres inférieurs. La création de grandeurs intermédiaires, sortes de subdivisions entre des classes dont les limites sont mal déterminées, ne fait qu’ajouter plus de vague encore à une classification sans netteté, dont le fondement ne pourra être établi solidement que par des mesures photométriques.
La sixième grandeur composait, chez les anciens, le dernier ordre d’étoiles visibles à l’œil nu. Aujourd’hui plusieurs étoiles, observables sans instruments, sont rangées dans la septième grandeur. C’est donc la septième grandeur, qui est réellement le terme de démarcation entre les étoiles visibles à l’œil nu et les étoiles télescopiques.
Suivant M. Argelander, l’hémisphère boréal présente :
9 34 96 214 550 1 439 |
étoiles | de première grandeur, de deuxième, de troisième, de quatrième, de cinquième, de sixième. |
La somme est égale à 2 342.