de la Baleine, est-il constant, et, dans ce cas, quelle en est la durée ? Les augmentations et les diminutions se font-elles avec une égale rapidité ? Combien de jours l’étoile reste-t-elle à son maximum, et combien de temps est-elle invisible ? Dans ses maxima successifs, a-t-elle toujours le même éclat ? Ces questions n’étaient presque pas posées, elles n’étaient pas du moins résolues quand Boulliaud les aborda en 1667.
À l’aide d’une discussion attentive, d’observations embrassant l’intervalle compris entre 1638 et 1660, l’auteur de l’Astronomie philolaïque trouva :
Pour le temps qui s’écoule entre deux éclats ou entre deux disparitions successives de ο de la Baleine, 333 jours ;
Pour la durée, à peu près invariable, de la plus grande clarté, environ 15 jours.
Boulliaud reconnut de plus que le moment où l’étoile, après sa disparition, commence à atteindre la sixième grandeur, est celui de la plus rapide variation d’intensité.
Il fut encore constaté :
Que l’étoile variable de la Baleine n’arrive pas aux mêmes grandeurs dans toutes ses périodes, qu’elle va quelquefois jusqu’à la deuxième grandeur, et que plus souvent elle s’arrête à la troisième ;
Que la durée de son apparition est changeante ; changeante à ce point que, dans certaines années, on a vu l’étoile pendant trois mois consécutifs seulement, et dans d’autres années pendant plus de quatre mois ;
Que le temps de la période ascendante de la lumière n’est pas toujours égal au temps de la période descen-