rue dans le même temps que le corps eût mis à décrire AB et AC, si les deux forces, représentées par ces lignes, avaient agi toutes seules. Cette proposition constitue ce qu’on appelle le principe du parallélogramme des forces ; nous en ferons de nombreuses et curieuses applications dans les questions que nous présentera l’examen du système du monde.
Il résulte de ce principe qu’on peut substituer à une force unique, agissant sur un point matériel, deux forces formant entre elles un angle plus ou moins considérable et qui produiront le même effet. Si AD représente en direction et en intensité la force unique, il suffira que les lignes AB et AC, par lesquelles on veut remplacer cette force, soient les deux côtés du parallélogramme ABDC, dont AD est la diagonale.
Nous trouverons souvent que le remplacement d’une force AD par les deux forces AB et AC, qui produiront le même effet, facilitera beaucoup la solution de divers problèmes que nous aurons à résoudre.