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ASTRONOMIE POPULAIRE.

Nous ne possédons que des fragments d’Ebn Jounis, et l’assertion de Thomas Young n’a pu encore être justifiée par un texte précis.

Le poids qui descend en forçant une corde à se dérouler, ou le ressort roulé en spirale qui se détend, auraient pour effet de faire tourner les engrenages des horloges d’une manière continue. On arrête ce mouvement à des intervalles de temps égaux, en faisant en sorte que les dents de l’une des roues de l’engrenage viennent frapper contre une pièce particulière qu’on appelle le régulateur. Le régulateur prend un mouvement alternatif sous la pression des dents de cette roue. Mais les frottements qui se produisent tendent à rendre inégaux les intervalles de temps compris entre les moments d’arrêts successifs des rouages. Un balancier, sorte de volant analogue aux grandes roues qu’on voit dans les machines à vapeur, servit d’abord à entretenir le mouvement.


La fin du XVIIe siècle fut marquée par une découverte qui peut marcher de pair avec les plus brillantes de celles que nous avons déjà passées en revue. Vers l’année 1674, on imagina d’appliquer un ressort vibrant au balancier (fig. 28). Jusqu’à cette époque, l’amplitude ou la vitesse

Fig. 28. — Ressort vibrant a appliqué au balancier b.