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du Soleil est sans cesse sillonnée, ont été appelées des lucules[1].

Les figures 140 à 155 (p. 96 et 97) donnent des représentations exactes de taches solaires dessinées dans les Nouvelles astronomiques de Schumacher, avec leurs diverses particularités, par M. Pastorff, de l’Observatoire de Bucholz, près de Francfort sur Oder, et par M. Capocci, de l’Observatoire de Capo di Monte à Naples.

La figure 140 donne l’aspect remarquable présenté par le Soleil le 24 mai 1828, à 10 heures 1/2 du matin ; il y avait une tache principale ayant 100″ de longueur et 60″ de largeur, et en outre quatre autres taches ayant respectivement 66″, 38″, 66″ et 46″ de long, et 10″, 20″, 26″ et 42″ de large. Toutes les taches alors observées ont été partagées par M. Pastorff, en quatre groupes A, B, C et D, qui sont dessinées avec un fort grossissement dans les figures 141, 142, 143 et 144.

Vingt-sept jours plus tard, le 21 juin, à 9 heures 1/2 du matin, le Soleil présentait l’aspect que montre la figure 145.

Les quatre groupes de taches A, B, C et D, sont de même dessinés avec un fort grossissement dans les figures 146, 147, 148 et 149, qui montrent les déformations considérables qu’une seule révolution solaire a apportées dans le phénomène.

Les figures 150 et 151, 152 et 153, 154 et 155, qui représentent des taches observées le 27 septembre, le 2 et le 6 octobre 1826, à la fois à Francfort et à

  1. Du latin lucere, envoyer de la lumière.