Page:Arago - Œuvres complètes de François Arago, secrétaire perpétuel de l’académie des sciences - Astronomie populaire, tome 2.djvu/91

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tion possible, quand on veut faire usage d’oculaires simples et de très-forts grossissements.

Dans la disposition définitive que j’ai adoptée, toutes les difficultés s’évanouissent. Le prisme est toujours en dehors ; ses défauts ne sont jamais amplifiés. Le grossissement est invariable ; les plus courts oculaires simples, les oculaires biconcaves, trop négligés aujourd’hui, peuvent être employés. Des prismes un peu plus larges que la pupille, formant une série continue et se succédant, depuis les plus petits écartements des rayons ordinaires et extraordinaires jusqu’aux plus grands, se succédant par des variations de 30 secondes et même de 15 seulement, sont fixés par séries de sept, dans les ouvertures de pièces de cuivre, dans des fiches susceptibles de se mouvoir le long d’une rainure pratiquée sur la pièce (fig. 138) qui sert à adapter tout le système au porte-oculaire d’une lunette ou d’un télescope quelconque.

Fig. 138. — Micromètre oculaire à grossissement constant de M. Arago.

L’astronome n’a plus, en faisant passer la fiche devant ses yeux, qu’à chercher quel est le prisme qui lui donne